Le passage de Sanlan Burkina Faso à SanlamAllianz, suite à la fusion du leader africain de l’assurance, Sanlam, et du leader mondial, Allianz, est effectif depuis ce 10 juin 2025. L’information a été donnée aux journalistes par les premiers responsables de la compagnie, ce mardi 10 juin 2025, à Ouagadougou, au cours d’un point de presse organisé à cet effet.
« Ce changement de nom n’est pas un simple relooking. Il est la concrétisation d’une alliance stratégique entre deux géants de l’assurance : Sanlam, leader panafricain, et Allianz, marque mondiale de référence. En unissant nos forces, nous bâtissons un acteur plus fort, plus innovant et plus résilient, prêt à relever les défis de demain et à saisir les opportunités de croissance inclusive sur notre continent ». L’ambition et la vision qui se cachent derrière le passage de Sanlam Burkina à SanlamAllianz, devenu une réalité depuis le 10 juin 2025, sont ainsi déclinées par le directeur général de SanlamAllianz Burkina, Si Salifou Traoré, lors d’un point de presse qu’il animé ce 10 juin 2025, entouré des responsables régionaux du Groupe et en présence de ses proches collaborateurs.

Avec cette alliance stratégique, c’est une nouvelle ère de confiance en l’assurance qui s’ouvre au pays des Hommes intègres ; c’est aussi la garantie d’un service encore plus performant, d’une proximité renforcée et d’une offre enrichie avec SanlamAllianz qui se réalise, a rassuré M. Traoré. S’appuyant donc sur le double vécu de ces deux géants de l’assurance, se traduisant par plus de 240 ans d’expertise cumulée, 30 millions de clients à travers l’Afrique, un portefeuille d’actifs de près de 3 milliards d’euros et 10 000 collaborateurs dans 27 pays, SanlamAllianz Burkina bénéficie davantage de compétences éprouvées, d’une surface financière, et technologique plus étendues pour combler au mieux les besoins des assurés, a-t-il souligné. En d’autres termes, les clients vont profiter d’un portefeuille de produits élargi, d’une expérience client plus fluide, de technologies digitales avancées, d’une meilleure gestion des risques, et d’une sécurité financière renforcée, a-t-il précisé.
Une nouvelle ère de confiance, d’innovation et d’engagement
Pour Si Salifou Traoré, en plus des assurés et potentiels assurés de la compagnie, c’est tout le secteur burkinabè des assurances qui va tirer parti de l’expertise avérée au plan mondial et continental de SanlamAllianz, et cela grâce à l’introduction de pratiques internationales éprouvées, au renforcement de la confiance du public, et à une pénétration plus large de l’assurance à travers tout le pays. Encore plus globalement, les effets induits de la présence de cette compagnie sur le marché national, vont également se ressentir sur le développement économique et social du Burkina Faso. En effet, le pays va bénéficier d’investissements structurants avec une meilleure couverture, une protection sociale plus robuste, et de projets de développement durable au titre de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Autant d’avantages et d’atouts qui fondent le DG Traoré à soutenir sans ambages qu’avec SanlamAllianz, c’est le début d’une nouvelle ère pour le marché assuranciel burkinabè qui s’ouvre, comme le suggère son slogan : « Vivez en toute confiance ». « Une ère faite de confiance, d’innovation, et d’un engagement renouvelé envers tous ceux que nous servons. Avec SanlamAllianz, nous sommes prêts à écrire un nouveau chapitre pour l’assurance au Burkina Faso — ensemble, avec vous, pour un avenir plus sûr, plus prospère, et plus inclusif », a-t-il martelé. A la question des journalistes de savoir si cette fusion entre Sanlam et Allianz ne serait pas due à des contraintes économiques et financière, M. Traoré dira, que loin de là, il s’agit plutôt la résultante d’une vision partagée des deux géants qui veulent se donner les moyens d’assurer davantage leur rôle de locomotive du secteur des assurances en Afrique ; mieux, cette union est l’expression d’un espoir, d’une foi en l’avenir.
Une grande puissance financière
S’agissant de la valeur ajoutée que cette fusion stratégique va apporter à la filiale burkinabè, il dira qu’au-delà de l’expertise, c’est la grande capacité financière et des partenariats fiables dont SanlamAllianz Burkina disposera désormais, pour une meilleure couverture d’un éventail plus large de risques et un règlement diligent des sinistres qu’il faut surtout noter. « Lorsque le leader mondial s’associe au plus grand assureur du continent, c’est pour donne une bouffée d’assurance, de sérénité à nos assurés. Derrière cette union, il y a une grande puissance financière, qui ne va éviter de différer nos règlements de sinistres pour des questions financières. Pour preuve, ces dernières années, nous avons eu des sinistres dans le secteur minier burkinabè qui se chiffrent à des dizaines de millions de dollars mais nous les avons réglés sans difficultés », a argumenté M. Traoré.

Qu’il s’agisse donc en assurance vie ou en assurance non vie, SanlamAllianz est l’un des rares opérateurs assuranciels capables d’apporter des capacités de souscriptions importantes pour accompagner le développement des pays un peu partout comme au Burkina Faso, a renchéri le directeur de SanlamAllianz vie pour la Zone CIMA (hors Côte d’Ivoire), Maroc et Ghana, Mohamed Afifi. Dans la même veine, le directeur régional de SanlamAllianz Assurance non vie pour la zone CIMA (hors Côte d’Ivoire), Abdellatif Mouad, soutiendra que l’exploitation combinée des compétences locales et internationales, rendue possibles par cette fusion, va permettre d’offrir aux assurés des produits et services assuranciels innovants et de qualité haut de gamme. Selon Si Salifou Traoré, l’objectif de la société est de faire de l’inclusion assurancielle.

« Grande capacité de souscription inégalée et inégalable »
« Dans la plupart de nos pays, une bonne partie de l’économie est gérée par le secteur informel. Notre ambition est de faire de l’inclusion financière, à travers les produits que nous développons. Nous mettons un accent sur la digitalisation et dans les prochains jours, nous allons lancer une série de produits digitaux », a confié le patron de SanlamAllianz Burkina. De l’avis de son responsable du responsable Marque et marketing senior, Marina Midra, l’objectif de SanlamAllianz est d’être leader dans le digital. Et tous les moyens seront mis en œuvre pour offrir des produits digitaux adaptés aux besoins du marché burkinabè, a-t-elle souligné.

Son directeur de SanlamAllianz vie pour la Zone CIMA (hors Côte d’Ivoire), Maroc et Ghana, Mohamed Afifi, a indiqué que SanlamAllianz est l’un des rares opérateurs assuranciels capables d’apporter des capacités de souscriptions importantes pour accompagner le développement des pays partout, comme au Burkina Faso.
Les clients burkinabè profiteront désormais de la « grande capacité de souscription inégalée et inégalable du groupe », a ajouté M Mouad ; et ce conformément aux sacrosaintes valeurs du Groupe qui ont pour nom : innovation, bienveillance, écoute. Le groupe va également apporter son expertise en matière de règlement express de sinistres à sa filiale burkinabè. Et à SanlamAllianz, œuvrer à ce que le client ait une excellente expérience, surtout dans des situations où il a le plus besoin de son assureur, est une priorité, a fait savoir le directeur Corporate de SanlamAllianz, Arthur Yao.

Si des acquisitions ou fusions suscitent souvent des peurs ou des inquiétudes chez les agents, le personnel n’a rien à craindre, ont rassuré les conférenciers du jour, surtout que pour ce qui du Burkina, il n’y a pas eu de fusion de deux compagnies, étant donné qu’il n’y avait que Sanlam qui opérait au pays des Hommes intègres. Pour preuve, depuis la fusion, la filiale burkinabè n’a enregistré aucun départ de personnel, mieux le nombre d’agents a augmenté, a indiqué le DG Traoré.

Les questions des journalistes ont porté, entre autres, sur les raisons de la fusion, la valeur ajoutée que SanlamAllianz apporté au secteur des assurances au Burkina Faso.
A la question relative à l’absence de Sanlam Afrique du Sud dans cette alliance stratégique, les animateurs de la conférence de la conférence de presse, ont indiqué qu’il est très tôt de tirer des conclusions, car la fusion est un processus complexe et dynamique qui prend du temps ; pour le moment, il est à une étape qui est appelée à évoluer.
La Rédaction
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