Technologie

Faire de nouvelles découvertes

Farid Koné s’est focalisé notamment sur l’utilisation de l’IA dans la communication pour avoir de la visibilité sur les réseaux sociaux. Les différents outils présentés, pourront, espère-t-il, permettre aux participants de pouvoir eux-mêmes créer du contenu plus rapidement. « Il y en a plusieurs. Des outils comme ChatGPT, qui permet de créer des publications sur les réseaux comme Facebook, des images aussi, il y a des générateurs de vidéos, et même des outils pour cloner la voix. Tout cela aide à créer du contenu, à avoir plus de visibilité », a-t-il expliqué.

Charles Bazié, manager digital a apprécié le networking durant le forum

La communication de l’expert a été bien reçue par le public. Certains ont exprimé leur satisfaction d’avoir pu découvrir de nouvelles connaissances dans le domaine numérique. « J’ai découvert de nouvelles technologies et plateformes. Le focus sur le e-commerce et l’intelligence artificielle était particulièrement enrichissant », s’est réjoui Charles Bazié, manager digital de profession. Même satisfaction chez Haashim Sessouma, communicant, qui a confié avoir découvert de nouvelles astuces pour être plus performant dans son métier.

« Grâce à des outils comme ChatGPT et Gamana, nous avons appris à optimiser nos stratégies de communication et à améliorer notre productivité », a-t-il confié.

De quoi renforcer les motifs de satisfaction sur l’organisation de cette 2e édition du FDD. Charles Bazié a souligné l’importance du networking au cours des deux jours d’activités et la qualité des panels. « J’ai rencontré d’anciens collègues et fait de nouvelles connexions », a-t-il ajouté. « Ce forum nous permet d’être plus performants dans notre travail », a renchéri Haashim Sessouma, analysant l’impact concret du forum.

Un tremplin pour l’innovation

Du côté des organisateurs, l’on affiche également un sourire de satisfaction pour un forum réussi. La promotrice du Forum du Digital, Sandra Wethé a dressé un bilan très positif de cette édition.

Haashim Sessouma, Communicant de profession est satisfait d'avoir pris part à cette 2e édition du forum du digital.

« Nous avons atteint plus de 90 % de nos objectifs, avec une participation en forte hausse par rapport à la première édition. L’accent mis sur l’impact de la femme digitale et les opportunités liées à l’innovation a suscité un grand engouement », a-t-elle déclaré.

Elle a également souligné le rôle de cette édition dans la déconstruction des idées reçues autour de l’intelligence artificielle. « Nous avons démontré que cet outil ne doit pas être perçu comme une menace, mais comme une opportunité à maîtriser pour mieux l’exploiter », a-t-elle indiqué. Et de son avis, le volet exposition s’est aussi distingué cette année, attirant des investisseurs qui ont montré un vif intérêt pour les startups et les porteurs de projets présents.

Autant d’éléments que la promotrice enregistre comme des bons points et sur lesquels elle s’appuie pour envisager désormais une dimension internationale pour le FDD. « Pour la troisième édition, nous souhaitons élargir notre audience en impliquant davantage les startups et investisseurs de toute l’Afrique de l’Ouest, voire au-delà. Notre objectif est de renforcer la collaboration régionale et de hisser cet événement à un niveau encore plus élevé », a-t-elle affirmé avec enthousiasme.

La promotrice du forum du digital, Sandra Wethé envisage d'étendre l'envergure de l'évènement à toute l'Afrique de l'ouest lors de la troisième édition.

Cet élan devra certainement intégrer les recommandations des participants relatives à la nécessité d‘intégrer des ateliers pratiques, des sessions B2B pour maximiser les échanges entre professionnels. Des suggestions ont été faites également dans le sens d’intensifier les actions de communication pour mobiliser un public encore plus large autour de l’événement qui pourra alors s’imposer désormais comme une plateforme d’échanges et de collaborations augurant de belles perspectives pour l’avenir technologique du continent.

Mouni N’GOLO

Forum Du Digital : Mettre en lumière le rôle de la femme dans l’écosystème numérique

La deuxième édition du Forum du Digital (FDD) se tient les 7 et 8 mars 2025 à Ouagadougou, à Canal Olympia Ouaga 2000, sous le thème : « IA & Innovation Catalyseur du développement Durable au Burkina Faso : Impact de la Femme Digitale ». L’évènement est placé sous le parrainage de la Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des communications électroniques, Dr Aminata Sabané/Zerbo.

Le Cabinet Digit’Art Consulting veut contribuer à relever les défis liés au développement du numérique au Burkina Faso, tout en mettant en exergue la place de la femme digitale dans l’écosystème entrepreneurial et institutionnel. Dans le sillage de cet engagement, il organise la deuxième édition du Forum Du Digital (FDD) sous le thème : « IA & Innovation Catalyseur du développement Durable au Burkina Faso : Impact de la Femme Digitale », les 7 et 8 mars 2025, à Ouagadougou, à Canal Olympia Ouaga 2000.

Panels, master class, networking et expositions sont au menu de ces deux jours dédiés à la transformation digitale au pays des Hommes intègres.

La promotrice du FDD, Sandra Wethé : *« Nous assistons à une prise de conscience collective sur l’impact du numérique et la nécessité de s’y adapter rapidement pour assurer la compétitivité de notre économie ».*

Pour la promotrice du FDD, Sandra Wethé, l’ambition est de mobiliser toutes les énergies et de mettre en synergie tous les acteurs du secteur pour bâtir un écosystème digital dynamique, inclusif et impactant, au service du développement durable.

« Nous avons l’opportunité de devenir des acteurs clés de cette révolution en développant des solutions innovantes, adaptées aux besoins de notre environnement et de nos secteurs d’activités », a-t-elle indiqué. Et individuellement ou collectivement, chacun a sa partition à jouer dans le devenir du digital au Burkina Faso.« L’environnement digital burkinabè est en pleine effervescence, porté par une jeunesse entreprenante et visionnaire. Nous assistons à une prise de conscience collective sur l’impact du numérique et la nécessité de s’y adapter rapidement pour assurer la compétitivité de notre économie », a souligné Mme Wethé.

Mais pour mieux comprendre et exploiter les opportunités qu’offre cette transformation digitale, il est essentiel de renforcer les compétences et l’appétence technologique de la jeunesse en proposant des formations adaptées aux réalités du marché du travail et en favorisant un état d’esprit numérique.

**Panels, master class, networking, expositions sont au menu de la 2e édition du Forum du Digital.**

Des opportunités exceptionnelles pour relever les défis

Tout en traduisant sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à la tenue de cette rencontre qu’elle qualifie de stratégique, et qui est en phase avec la politique de modernisation et de transformation numérique du gouvernement burkinabè, la coordonnatrice du projet "Accélération de la transformation digitale" au Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des communications électroniques, Awa Ouattara, représentant la marraine, a salué la pertinence et l’intérêt du thème de la présente édition du Forum.

« Il met en lumière la nécessité pour notre pays d’exploiter le potentiel de l’Intelligence Artificielle (IA) et de l’innovation pour accélérer son développement socio-économique, tout en soulignant le rôle crucial que jouent les femmes dans cette transition digitale. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus ignorer l’impact grandissant du numérique sur l’ensemble de nos activités économiques et sociales », a-t-elle confié.

Et l’IA et l’innovation technologique offrent des opportunités exceptionnelles pour relever les défis auxquels le Burkina Faso fait face dans plusieurs secteurs clés du développement, comme l’éducation, la santé, l’agriculture, l’économie, l’entrepreneuriat.

La représentante de la marraine, Awa Ouattara : *« Le Forum du Digital est une occasion unique de réflexion, d’échanges et d’actions concrètes pour bâtir un Burkina Faso digital et prospère ».*

Mais pour libérer le potentiel des jeunes et des femmes et bâtir une transformation digitale inclusive et bénéfique à tous, il urge de développer des programmes d’alphabétisation numérique pour démocratiser l’usage des outils technologiques au sein de la population, mais aussi de leur offrir des formations spécialisées et des opportunités d’incubation dans les métiers du numérique, a relevé Mme Ouattara.

Il y a lieu également, a-t-elle poursuivi, de renforcer la souveraineté numérique de notre pays, car la transformation digitale ne saurait être complète sans une protection efficace de nos infrastructures numériques et une valorisation des solutions locales. « Nous devons développer nos propres plateformes, renforcer la cybersécurité et promouvoir un écosystème numérique qui reflète notre identité et nos valeurs », a insisté la représentante de la ministre en charge de la transformation digitale.

Arme de souveraineté, outil d’expression du patriotisme

Dans la même veine, le représentant du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Brahima Konaté, a indiqué que le numérique, plus qu’une avancée technologique, est une arme de souveraineté, un levier de développement et un vecteur d’identité nationale, un instrument d’expression du patriotisme.

Le représentant du Ministre en charge de l’enseignement supérieur, Brahima Konaté : « Le numérique doit être un outil de souveraineté et non une dépendance. Il doit être un moteur de prospérité et non une fracture. Il doit être un ciment d’unité et non un facteur de division ».

« Il est notre force, celle qui nous permet de bâtir une économie résiliente, de donner une voix à notre culture et d’exporter notre savoir-faire au-delà des frontières. Dans un monde en perpétuelle mutation, le patriotisme ne se limite plus aux symboles et aux discours. Il se traduit dans notre capacité à innover, à créer des solutions adaptées à nos réalités locales et à affirmer notre indépendance numérique. Être patriote aujourd’hui, c’est coder pour son pays, c’est sécuriser ses données, c’est bâtir des plateformes qui servent notre peuple », a lancé M. Konaté à la jeunesse burkinabè.

L’enseignement supérieur a un rôle primordial a joué dans cette transition, a-t-il poursuivi, et nos universités et grandes écoles doivent être des pôles d’excellence en matière de numérique, en formant une nouvelle génération de talents capables de répondre aux défis du digital. Pour Brahima Konaté, l’intérêt de ce Forum du Digital n’est plus à démonter, car, elle constitue une opportunité pour renforcer les liens entre l’enseignement et le monde professionnel, en favorisant l’échange entre étudiants, chercheurs, entrepreneurs et acteurs de l’innovation.

La 2e édition du FDD a connu la participation d’investisseurs et startups internationaux qui croient au potentiel de l’écosystème numérique burkinabè et leur intérêt pour le marché national témoigne du dynamisme et de l’engagement des talents locaux, a souligné Mme Wethé.

Le Forum a décerné des distinctions aux artistes humoristes *« La Jaguar »*, *« Le Général Tchoutchoubatchou »* et l’homme d’affaires El Hadj Sodja Diande, pour leur contribution au rayonnement de l’image du Burkina Faso à l’international.

La cérémonie d’ouverture de la 2e édition du FDD a également servi de tribune pour les organisateurs de décerner des distinctions aux artistes humoristes « La Jaguar », « Le Général Tchoutchoubatchou » et l’homme d’affaires El Hadj Sodja Diande, pour l’impact de leur travail mais aussi pour leur contribution au rayonnement de l’image du Burkina Faso à l’international.

Ra-Yangnéwindé