Depuis le 1er janvier 2025, la facturation électronique certifiée est en vigueur au Burkina Faso à travers la loi de finances exercices 2025. Afin de permettre aux entreprises assujetties à l’obligation de délivrer la facture électronique certifiée, notamment celles relevant de la Direction des Grandes Entreprises (DGE) et de la Direction des Moyennes Entreprises (DME), de se doter des logiciels de facturation conformes aux normes édictées et homologués par l’administration fiscale, la Direction Générale des Impôts (DGI) a initié des sessions d’information hebdomadaires en ligne.
Un communiqué de la directrice générale des impôts, Eliane Djiguemdé, en date du 24 février 2025, invite en effet les fournisseurs de logiciels de facturation et les entreprises utilisant leur propre logiciel de facturation à s’inscrire massivement à cette rencontre en ligne organisée à leur intention et qui leur permettra de s'assurer que leurs solutions sont conformes aux nouvelles exigences de certification électronique.
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Cette innovation introduite dans la loi de finances vise à moderniser et à sécuriser les processus de facturation, tout en garantissant la transparence et la traçabilité des transactions commerciales dans l’optique d’améliorer l'efficacité fiscale et réduire l'évasion fiscale.
La certification électronique permettra en effet de réduire les risques de falsification des factures avec une sécurité accrue, et de garantir plus de traçabilité et de transparence en permettant que chaque transaction soit enregistrée de manière efficiente, facilitant ainsi les audits et contrôles fiscaux.
La mise en place de la facture électronique certifiée, qui vient remplacer la facture normalisée avec apposition du timbre « sticker », est un pas significatif vers la modernisation fiscale du Burkina Faso, pour plus de transparence.
Mouni N’GOLO
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