Selon le rapport 2024 de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) sur les conditions de banque dans l'Union Economique Monétaire Ouest-africaine (UEMOA), les banques burkinabè ont injecté 2 413,8 milliards F CFA de crédits dans l’économie burkinabè et enregistré 1 136,6 milliards F CFA de dépôts à termes au cours de l’année 2024.
Au cours de l’année 2024, le secteur bancaire burkinabè a encore joué son rôle d’acteur de premier plan dans le financement de l’économie nationale, contribuant ainsi à la résilience des acteurs économiques, et partant de tout le pays. En effet, selon le rapport 2024 de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) sur les conditions de banque dans l'Union Economique Monétaire Ouest-africaine (UEMOA), les 20 établissements de crédits que compte le Burkina Faso, à savoir les 16 banques et les 4 établissements financiers ont financé l’économie nationale durant l’année écoulée à travers la mise en place des crédits à hauteur de 2 413,8 milliards F CFA, contre 1 862,9 milliards F CFA en 2023, soit une hausse 29,6% ; alors qu’au cours du même exercice, le volume total des crédits mis en place dans l’ensemble de la zone UEMOA a connu une progression de 8,4% pour s’établir à 21 558,2 milliards F CFA.
En termes de volumes de crédits octroyés, le Burkina Faso avec ses 2 413,8 milliards F CFA arrive en troisième position derrière la Côte d’ivoire qui totalise 7 377,4 milliards F CFA de crédits et le Sénégal avec 5 699,6 milliards F CFA. Suivent le Mali, avec 2 143,7 milliards F CFA, le Bénin (1 929,6 milliards F CFA), le Togo (1 094,7 milliards F CFA), le Niger (589,8 milliards F CFA) et la Guinée Bissau (309,6 milliards F CFA).

Après la Guinée-Bissau, avec un taux de progression de 205,9%, le secteur bancaire burkinabè est le deuxième de l’UEMOA a enregistré le plus fort taux de croissance des crédits injectés dans l’économie nationale. Il est suivi par le Mali (22,7%), le Togo (12%), et le Bénin (11,6%). Les deux premières économies de l’Union, à savoir la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ont vu leur volume de crédits progresser respectivement de 3,2% et 1,7%. Quant au secteur bancaire nigérien, son volume de crédits a enregistré un repli de 17,5%.
1 136,6 milliards F CFA de DAT pour le Burkina
En matière de dépôts à termes (DAT), la zone UEMOA a enregistré en 2024, un volume total de 10 695,8 milliards F CFA, soit une augmentation de 11,6% par rapport à 2023. Le secteur bancaire du Burkina Faso a réalisé un montant global de 1 136,6 milliards F CFA de DAT en 2024, contre 1 037,6 en 2023, soit une progression de 9,5%. Cette variation est en deçà du taux moyen de progression de la zone UEMOA qui est 11,6%. En termes de volume de dépôts à termes, la meilleure performance est réalisée par la Côte d’Ivoire avec un montant total de 2 951,9 milliards F CFA de DAT, en hausse de 29,6 %. Elle est suivie par le Sénégal, avec 2 832,9 milliards F CFA, mais en recul de -1,4% par rapport à 2023.
Pour les autres pays, la rapport note 1 721,4 milliards F CFA de dépôts à termes pour le Bénin, en hausse de 18,3%, 1 246 milliards F CFA pour le Togo, en progression de 15,7%, 549,9 milliards F CFA pour le Mali soit une augmentation de 1,3%. Comme le Sénégal, le Niger (231,3 milliards F CFA) et la Guinée Bissau (25,9 milliards F CFA) ont vu leur volume de dépôts à termes baisser respectivement de 10,8% et de 56,2%.
La Rédaction
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