Dans un communiqué de presse publié le 12 décembre 2024, Afreximbank a annoncé la construction du Centre africain d’assurance qualité à la zone industrielle de Glo Djigbé (GDIZ) au Bénin, dont la pose de la première pierre est intervenue le 4 décembre 2024.
La banque panafricaine Afreximbank est convaincue que l’industrialisation du continent africain doit s’accompagner nécessairement de la mise en place d’une infrastructure qualité robuste. C’est pourquoi elle s’est engagée, en collaboration avec ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), à construire le Centre africain d’assurance qualité (AQAC) dans la zone industrielle de Glo Djigbé (GDIZ), au Bénin. Dans un communiqué de presse datant du 12 décembre 2024, Afreximbank a annoncé le début des travaux de réalisation de cette infrastructure depuis le mardi 27 novembre 2024.
Résultat de la collaboration entre les deux institutions, la réalisation de ce projet historique constitue une étape majeure dans l’industrialisation au Bénin et en Afrique de l’Ouest. En effet, cette infrastructure de haut standing va offrir l’opportunité aux industriels et transformateurs, de renforcer la compétitivité, sur le marché local et international, de leurs produits, tels que le coton, la noix de cajou, l’alimentation animale, le soja, la déshydratation d’ananas et l’huile de sésame.
« Le laboratoire de l’AQAC à la GDIZ offrira des services d’essai, d’inspection et de certification de classe mondiale pour les produits alimentaires et agricoles, garantissant que les produits « Made in Africa » répondent aux normes de sécurité et de qualité requises sur les marchés locaux et internationaux », indique le communiqué.
Portée par la vision d’Afreximbank, ce gigantesque projet va permettre d’améliorer la conformité des produits africains aux normes internationales, de stimuler les exportations et de soutenir le commerce intra-africain, tout en assurant la sécurité des produits pour la consommation locale. Ce centre va également contribuer à renforcer les capacités industrielles locales grâce à une infrastructure de qualité et une expertise technique de pointe, et de stimuler l’impact régional, en positionnant le Bénin comme pôle industriel et commercial en Afrique de l’Ouest.
Selon le Directeur général de GDIZ, Létondji Beheton, la mise en place du laboratoire AQAC au sein de la GDIZ est un changement de cap pour l’écosystème industriel béninois.
« Elle permettra non seulement d’améliorer la qualité des produits transformés localement, mais aussi d’ouvrir de nouvelles portes à nos exportateurs en assurant le respect des normes internationales. Cette initiative renforce le rôle de la GDIZ en tant que catalyseur de la transformation économique, de la création d’emplois, de l’attraction d’investissements et du positionnement du Bénin comme leader régional de la production à valeur ajoutée et du commerce », a-t-il signifié.
Pour sa part, le PDG d’ARISE IIP, Gagan Gupta, a indiqué que ce projet traduit l’engagement de son institution à travailler avec Afreximbank pour améliorer les capacités de contrôle de la qualité des produits africains.
« Le laboratoire de l’AQAC est une pierre angulaire de notre vision d’industrialiser l’Afrique et de l’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales. En veillant à ce que les produits africains répondent aux normes internationales les plus élevées, cette initiative autonomise les industries locales, accroît le potentiel d’exportation et renforce le commerce intra-africain », a-t-il relevé.
Ce projet AQAC reflète également l’engagement d’Afreximbank à autonomiser les fabricants africains et à permettre à leurs produits de prospérer sur le marché mondial, a confié sa Directrice générale du développement des exportations, Oluranti Doherty.
« En fournissant des services fiables d’assurance qualité, l’AQAC renforce la compétitivité des produits africains, améliore le commerce intra-africain et assure l’intégration harmonieuse de ces produits sur les marchés internationaux, faisant ainsi progresser l’industrialisation et la diversification économique du continent », a-t-elle conclu.
Ra-Yangnéwindé
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