Le Budget 2026 de l’Etat burkinabè pourrait s’établir à 3 431,5 milliards F CFA en recettes et à 3 918,3 milliards F CFA en dépenses, avec un déficit budgétaire global de 486,8 milliards F CFA, correspondant à 2,6% du PIB nominal, selon le projet de loi de finances, exercice 2026, adopté par le gouvernement lors du Conseil des ministres du 16 octobre 2025, à Ouagadougou. Le Dernier mot revient donc à l’Assemblée Législative de Transition (ALT) qui devrait, courant décembre 2025, voter ce Budget 2026 tel que projeté par l’exécutif ou procéder à des réajustements budgétaires. 

Comparé au budget de l’Etat issu de la loi de finances initiale (LFI) 2025, ce projet de budget de 2026 connait une hausse en recettes de 281,8 milliards F CFA, contre une augmentation de 131,8 milliards F CFA comparativement à la Loi de finances rectificative (LFR) 2025. Quant aux dépenses, elles ont progressé de 306,1 milliards comparer à la LFI 2025. En comparaison avec la LFR 2025, les dépenses connaissent une augmentation de 156,1 milliards F CFA. Quant au déficit budgétaire, il passe donc de 462,4 milliards F CFA en 2025 à 486,8 milliards F CFA en 2026, soit une hausse de 24,4 milliards F CFA. L’épargne budgétaire s’établirait à environ 673 milliards F CFA dans le budget 2026 alors qu’elle se chiffrait à 653 milliards F CFA dans la LFR 2025 et à 559 milliards F CFA dans la LFI 2025.

Garantir la transparence des ressources des ONG

Selon la ministre déléguée chargée du Budget, Fatoumata Bako ce projet de budget 2026 a été élaboré dans un contexte de dynamisme de l’économie nationale, de reconquête de l’intégralité du territoire national, des priorités nationales de développement, mais également des tensions géopolitiques et tient compte des géopolitiques et géostratégiques internationales et sous-régionales mais aussi des priorités nationales de développement.  

 

Au cours de cette session, l’exécutif burkinabè a aussi pris un projet de décret portant obligation pour les Organisations non gouvernementales (ONG) et associations agréées au Burkina Faso d’ouvrir et de domicilier leurs comptes de disponibilités exclusivement auprès de la Banque des dépôts du Trésor (BDT). L’objectif de ce nouveau dispositif règlementaire est d’assurer la traçabilité de leurs ressources, la transparence et la redevabilité de ces organisations mais également de faciliter les opérations de contrôles des autorités financières, a confié la ministre Bako. Ces garde-fous devraient, in fine, contribuer à lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, au regard des défis sécuritaires auxquels le Burkina Faso fait face, a-t-elle souligné.

La Rédaction

 

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