A travers l’adoption de la Loi de finances rectificative, le 14 octobre 2025, à Ouagadougou, l’Assemblée Législative de Transition (ALT), dote le Burkina Faso d’un budget 2025 révisé avec des recettes qui passent de 3 149, 7 milliards F CFA à 3 299, 7 milliards FCFA, contre des dépenses de 3 762, 2 milliards FCFA, alors qu’elles s’étaient établies à 3 612, 2 milliards F CFA dans la Loi de finances initiale. Il se dégage un déficit budgétaire inchangé de 462,5 milliards FCFA et une épargne budgétaire de 653,5 milliards FCFA, en hausse de 94 milliards F CFA, et orienté vers les dépenses d’investissement de l’État.
Dans le but de tenir compte de l’évolution du contexte national, mais de l’exécution du budget 2025, l’Assemblée Législative de Transition (ALT) a doté le Burkina Faso d’un budget 2025 révisé, à travers l’adoption de la Loi de finances rectificative (LFR), le 14 octobre 2025, à Ouagadougou. A l’issue des différents ajustement budgétaires, le budget révisé de l’Etat burkinabè s’est établi à 3 299, 7 milliards FCFA en recettes, soit une hausse de 150 milliards F CFA par rapport à la Loi de finances initiale (LFI), contre des dépenses passées de 3 612,2 milliards 000 FCFA à 3 762, 2 milliards FCFA. Il en ressort un déficit budgétaire inchangé de 462,5 milliards F CFA, et une épargne budgétaire établie à 653,57 milliards F CFA destiné aux investissements de l’Etat, alors qu’elle était de 559,5 F CFA milliards dans la LFI.
Ces grandes masses budgétaires résultent de plusieurs aménagements. En effet, si les dépenses de personnel établies à 1 274, 6 milliards F CFA restent inchangées, les dépenses d’investissements exécutées par l’Etat ont, quant à elles, passé de 1194,3 milliards F CFA à 1 288,8 milliards F CFA, soit une hausse de 94,5 milliards F CFA. Il en de même des dépenses d’acquisitions de biens et services passées de 240,2 milliards F CFA à 255,2 milliards F CFA, soit une augmentation de 15 milliards F CFA.
150 milliards F CFA de recettes supplémentaires
Selon le rapport de la COMFIB, les ajustements au niveau des recettes se sont traduits par une annulation de recettes non fiscales d’un montant 8,5 milliards F CFA et des ouvertures de recettes supplémentaires de l’ordre de 150 milliards F CFA, dont 100 milliards F CFA au titre des dividendes attendus des sociétés minières et 50 milliards F CFA au titre des recettes de services. Il y a également une ouverture de 8,5 milliards F CFA au titre des recettes exceptionnelles.
Au niveau des dépenses, les annulations se chiffrent à 9,1 milliards F CFA, tandis que les nouvelles ouvertures de crédits au titre des dépenses se sont établies dans le budget 2025 révisé se chiffrent à 159,1 milliards F CFA. Ces ouvertures de crédits, toujours selon la COMFIB, visent à prendre en charge un certain nombre de dépenses spécifiques. Il s’agit, entre autres, de 22,1 milliards F CFA d’ouvertures de crédits pour la prise en charge des régularisations des dépenses spécifiques du Fonds Spécial Routier du Burkina (FSR-B), de 62,3 milliards F CFA pour les remboursements des prêts contractés auprès de Vista Bank, de 8 milliards F CFA pour les remboursements des prêts contractés auprès de Company Baykar Makina Sanayi, 8,8 milliards F CFA pour la régularisation des dépenses des Collectivités territoriales.
La Rédaction
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