La Fédération des Sociétés d'Assurances de Droit National Africaines (FANAF) organise son troisième séminaire international sur le thème : « Faire de la gestion du capital humain un levier stratégique de performance dans le secteur de l'assurance », du 24 au 26 septembre 2025, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Une cinquantaine de participants venus de la Guinée Équatoriale, de Madagascar, du Cameroun, du Mali, du Bénin, de la Mauritanie, du Burkina Faso, du Togo, du Rwanda, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, du Niger et de la Côte d’Ivoire prennent part à cette rencontre de capacitation au service de la croissance du secteur assurantiel du continent.
Evolution réglementaire, digitalisation, exigence croissante des clients, concurrence de plus en plus âpre, inclusion, risques climatiques…. Les vagues de mutations qui touchent le secteur des assurances en Afrique et affectent sa performance globale sont multiples. Elles placent les compagnies d’assurance face à de nouveaux défis. Consciente de l’enjeu, et conformément à son ambition d’accompagner la croissance du secteur, la Fédération des Sociétés d'Assurances de Droit National Africaines (FANAF) a fait le choix logique et stratégique de miser le premier capital de toute entreprise : le capital humain. Car, soutient-elle, plus qu’une fonction de support, la ressource humaine constitue un véritable accélérateur de compétitivité et de performance durable.
« Parce qu’"il n’est de richesse que d’hommes", le capital humain demeure la première richesse de toute organisation qui souhaite inscrire durablement son action dans une dynamique de performance et de compétitivité », a souligné la Responsable de la Commission Formation et Organisation de la FANAF, Evelyne Fassinou. C’est pourquoi, la FANAF a inscrit le sujet au cœur de son troisième séminaire international qui se tient du 24 au 26 septembre 2025, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sur le thème : « Faire de la gestion du capital humain un levier stratégique de performance dans le secteur de l'assurance ».
Capital humain, porteur de la vision, de la stratégie…
Durant 72 heures, environ 50 cadres d’assurances venus de la Guinée Équatoriale, de Madagascar, du Cameroun, du Mali, du Bénin, de la Mauritanie, du Burkina Faso, du Togo, du Rwanda, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, du Niger et de la Côte d’Ivoire vont s’outiller sur comment le capital humain peut contribuer à la performance globale des assureurs, sur les approches innovantes de valorisation de la ressource humaine pour adresser au mieux les défis issus de leurs environnements. Ils vont notamment familiariser avec les « pratiques innovantes de gestion des talents, d’intégration du digital dans les processus RH, de développement des compétences et de mobilisation des équipes autour des projets transformateurs ».
Ce séminaire de capacitation de haut niveau se veut donc un cadre pour démontrer comment la valorisation du capital humain impacte directement la performance financière, opérationnelle et sociale dans l’entreprise, mais aussi de réseautage et de partage d’expériences entre acteurs du secteur. La représentant du Président de l’Association des Sociétés d'Assurances de Côte d'Ivoire (ASA-CI), Balamine Dicoh, a salué la tenue en terre ivoirienne de cette rencontre de renforcement des capacités des acteurs du secteur des assurances africain, surtout sur une thématique capitale et d’actualité. « Ce séminaire international n’est pas un événement isolé. Il s’inscrit dans un mouvement plus vaste de transformation des marchés africains de l’assurance. Nos sociétés évoluent dans un environnement où la digitalisation, la régulation et l’inclusion se conjuguent pour redessiner nos modèles d’affaires. Dans ce contexte, nous avons choisi de placer le capital humain au centre de nos débats : parce que c’est lui qui porte la vision, la stratégie et l’exécution », a-t-il confié.
« Bâtir ensemble l’assurance africaine de demain »
Pour élargir l’accès à l’assurance, renforcer la confiance et bâtir des entreprises plus résilientes, surtout pour un secteur assurantiel africain certes en croissance mais confronté à des défis majeurs de pénétration et d’inclusion, il n’y pas d’autre alternative que d’investir et dans la technologie et surtout dans les femmes et les hommes sont commises à son implémentation, a insisté M. Dicoh. « Ce séminaire est bien plus qu’un moment de formation. C’est un rendez-vous d’engagement, une plateforme pour partager les expériences, questionner nos pratiques et bâtir ensemble l’assurance africaine de demain », a-t-il souligné.
Pour animer ce séminaire de haut niveau, a fait appel à des expertises éprouvés dans le domaine. Il s’agit de Maïmouna Lydie Diarra, Consultante en Ressources Humaines avec plus de 20 ans d’expérience à des postes de DRH dans des multinationales, Gilles Atayi, Conférencier spécialiste de la stratégie d’entreprise et Directeur Associé de G& A consulting, spécialisé dans le développement humain et des compétences dans les entreprises et les organisations, et de Nancy Hammond, de la Société Financière Internationale (IFC), consultante séniore en stratégie et inclusion financière des femmes.
Synthèse de la Rédaction
de C’Finance
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