Le Club, les Jeunes de la Banque et des Finances (JBF) du Burkina Faso a organisé sa 5e masterclass sur le thème : « Ethique et déontologie en milieu professionnel : cas du secteur financier burkinabè », le samedi 13 septembre 2025, à Ouagadougou. Durant quatre heures, trois sous-thèmes, à savoir le "cadre règlementaire de l’éthique et de la déontologie dans le secteur financier", "l’éthique et résolution des dilemmes éthiques" et "Construire une culture éthique durable dans les institutions financières du Burkina" ont été décortiqués par trois ainés et experts du secteur : Inoussa Boundaoné, Directeur général de la Banque postale du Burkina Faso (BPBF) et parrain de l’évènement, Huguette Bama, expert en management et appui-conseils pour la création et le développement d’affaires, et Daouda Ouattara, Directeur de la conformité Groupe chez Coris holding, sous la modération de Francis Paré, Secrétaire Permanent de la Modernisation de l’Administration et de la Bonne Gouvernance.
Le Club des Jeunes de la Banque et de la Finance (JBF) du Burkina Faso s’est donné pour mission d’être un cadre dialogue intergénérationnel, de réseautage, de co-apprentissage et de renforcement continu des capacités des jeunes professionnels du secteur financier et bancaire burkinabè. Conformément à cet objectif, il a organisé, sa 5e masterclass sur le thème : « Ethique et déontologie en milieu professionnel : cas du secteur financier burkinabè ». Pour développer cette thématique au cœur du métier du financier, le Club a fait appel à trois ainés et experts du domaine. Il s’agit du Directeur général de la Banque postale du Burkina Faso (BPBF), Inoussa Boundaouné, et parrain de l’évènement, de la spécialiste en management et appui-conseils pour la création et le développement d’affaires et conseillère technique du Directeur général de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEB), Huguette Bama, et du Directeur de la Conformité Groupe chez Coris holding, Daouda Ouattara.
Durant environ quatre heures, ils ont partagé leurs connaissances et expériences avec leurs cadets à travers trois sous-thèmes : "Principes et cadre règlementaire de l’éthique et de la déontologie dans le secteur financier", "éthique et résolution des dilemmes éthiques" et "Construire une culture éthique durable dans les institutions financières du Burkina". Pour modérer un tel panel de haut niveau, les organisateurs ont fait recours à une personne bien avertie des questions d’éthique et de gouvernance, le Secrétaire Permanent de la Modernisation de l’Administration et de la Bonne Gouvernance, Francis Paré.

Face à un auditoire mobilisé et concentré pour ne rien rater, à la suite de la note introductive du modérateur, la charge d’ouvrir les communications est revenue à M. Ouattara, à travers le premier sous-thème consacré aux principes et cadre règlementaire. D’entrée de jeu, il campe le décor à travers la clarification des concepts. La déontologie est une série de règles concrètes, tandis que l'éthique se concentre sur les valeurs morales et de respect humain, souligne-t-il. Si l'éthique aide à déterminer les valeurs sous-jacentes qui soutiennent les principes déontologiques, la déontologie, elle, est l'ensemble des principes et des règles d'éthique qui régissent une profession ou un milieu ; elle aide à maintenir les normes et les standards nécessaires pour promouvoir des comportements justes et équitables, explique-t-il.
Obligation d’agir avec compétence, honnêteté et intégrité
« Dans le secteur financier, la déontologie représente un ensemble de règles éthiques qui régissent les comportements et attitudes des professionnels du secteur. Elle implique un ensemble de règles spécifiques qui doivent être respectées par les institutions et leurs employés. La déontologie dans le secteur financier est un sujet important à comprendre pour garantir une pratique de qualité », précise-t-il. Pour ce qui est du cadre règlementaire applicable aux établissements de crédits et compagnies financières, le panéliste dira qu’il repose sur un ensemble de directives de la Commission Bancaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) et qui représentent une bonne partie des pratiques émises par le Comité de Bâle sur la gouvernance, la gestion des risques et le contrôle interne des activités bancaires.
A ces directives, s’ajoutent les circulaires relatifs au contrôle interne, à la gestion de la conformité, des risques, aux conditions d’exercice du commissariat aux comptes auprès des établissements de crédit et des compagnies financières ; sans oublier la Loi Uniforme portant règlementation bancaire dans l’UMOA. Dans le domaine des assurances, le code CIMA est le siège du cadre juridique de l’éthique et de la déontologie dudit secteur. Sa Section V, consacrée à la gouvernance d’entreprise et contrôle interne, fait obligation aux organes de gouvernance d’élaborer un code de déontologie applicable aux administrateurs, à la direction et à l’ensemble du personnel, indique Daouda Ouattara.

Tout établissement financier doit donc se doter d’un code de déontologie ou d'un code de bonne conduite visant à favoriser une culture d'intégrité et de responsabilité au sein de l'établissement, à préserver sa réputation et celle de ses filiales. Cet outil de gouvernance doit promouvoir des normes élevées d'éthique, établir des règles de conduite en matière de confidentialité, de conflit d’intérêts et de conformité aux textes juridiques en vigueur ; il doit également obliger dirigeants et personnel à agir avec compétence, honnêteté et intégrité envers leurs collaborateurs, l'établissement, les clients et les autres parties prenantes, souligne-t-il. Et d’ajouter que l’organe délibérant, en l’occurrence le Conseil d’administration, doit veiller à la mise en place d’un dispositif interne de collecte d'informations sur les dysfonctionnements, tout en mettant des garde-fous solides de protection des lanceurs d'alertes, des dénonciateurs.
Gage de confiance
Pour le directeur de la Conformité Groupe chez Coris Holding, intégrité, conformité aux lois, règlements et normes professionnelles, confidentialité, responsabilité, professionnalisme et compétence, transparence, rôle social et sociétal, confiance, sont, entre autres, des principes déontologiques chers au secteur financier. En matière de principes de respect des clients, les institutions financières ont un devoir d’information claire et non trompeuse sur leurs produits, l’obligation de respect des engagements contractuels, de transparence sur les coûts et l’ensemble des frais, de respect des données personnelles des clients, de mise en adéquation des produits avec les besoins des clients, énumère-t-il. Elles sont aussi tenues de se doter de dispositifs de traitement des réclamations, de gestion de conflits d’intérêts avec les clients. En un mot, le respect de la déontologie est gage d’une conduite saine des affaires et renforce la confiance avec toutes les parties prenantes, insiste M. Ouattara. « Le dispositif déontologique n'est pas optionnel et l'instauration d'un code de déontologie, ainsi que l'animation du dispositif sont des exigences règlementaires », conclut-il.

Pour le sous-thème : « Ethique et résolution de dilemmes éthiques », la charge est revenue au parrain et Directeur général de la BPBF, Inoussa Boundaoné de le développer pour ses filleuls. Avec un exposé basé sur des cas pratiques de dilemmes éthiques mais aussi sur des éléments théoriques, il dira que l’éthique est un mode réflexif qui renvoie au pouvoir d’exercer un jugement, tout en faisant une réflexion sur les valeurs et les normes en présence. Elle est donc influencée par les valeurs, les principes et les normes morales de chaque individu, et par son environnement social, souligne-t-il. En d’autres, explique-t-il, l’éthique est une réflexion qui a pour objet les valeurs et les normes devant être prises en compte à l’occasion d’une situation précise et dans un contexte particulier. Elle est loin d’être une question de compétence de conformité comportementale, car le fait qu’une personne se conforme à des règles ne garantit pas sa compétence en éthique. La vraie question, c’est que ferait cette personne en l’absence de règles claires, fait savoir M. Boundaoné.
L’ennemi numéro un, l’aveuglement volontaire
C’est pourquoi, insiste-t-il, l’éthique c’est faire ce qu'il faut même quand personne ne vous regarde. Elle repose la capacité d’une personne d'amorcer, sur la base des valeurs, la résolution de problèmes qui surgissent dans une situation donnée, de mobiliser des ressources pour juger de la situation et intervenir. Elle porte également sur l’autonomie de jugement prenant en compte les conséquences de ses actions sur autrui et les règles, normes, valeurs, attentes et obligations lors de la prise de décision, précise-t-il. Et de souligner que l’ennemi numéro un de l’éthique est l’aveuglement volontaire face aux manquements.
Pour lui, aujourd’hui, des changements sociaux avec la génération smartphone, les médias sociaux, l’absence de plus en plus de conformisme, l’impossibilité de tout normaliser, exigent qu’on accorde une attention particulière à l’éthique en entreprise, notamment le secteur financier. En milieu professionnel, les facteurs favorisant les comportements non éthiques ont pour nom les besoins, la rationalisation ou l’absence d’infraction punissable, les opportunités que créent les contrôles internes inefficaces, la tolérance, la corruption. Tout comme, il y a des justifications courantes des comportements non éthiques dont il faut se départir : « c’est pour votre propre bien », « tout le monde le fait / nous l’avons toujours fait de cette façon », « il y en a pire que moi », « c’est une affaire de blancs », etc.

Le parrain paneliste a également abordé des situations susceptibles de poser des problèmes de nature éthique. Il s’agit des situations “irrégulière” où il n’y a aucune norme, où l’application des normes crée un malaise ou un problème, où encore il y a un conflit de valeurs et une zone d’inconfort et d’incertitudes. En tout état de cause, poursuit-t-il, la gestion des dilemmes obéit à un processus décisionnel en quatre étapes. Il y a d’abord la prise de conscience de la situation, à travers la clarification des faits, du contexte, du problème, des acteurs touchés ou concernés, des conséquences, des normes et valeurs en présence. La deuxième étape consiste à clarifier les valeurs en conflit, les tensions de valeurs qui rendent la situation difficile. La troisième étape du processus c’est de prendre une décision raisonnable en la motivant par un argumentaire et en se posant les bonnes questions.
Les trois tests de la prise de décision
Prendre la décision, l’assumer et la communiquer constitue la dernière étape qui passe par trois tests. D’abord le test de réciprocité, à travers des questionnements comme : « trouveriez-vous la décision raisonnable si vous étiez à la place de la personne ou du groupe qui perd le plus ? », « Êtes-vous, votre entourage et vous, fiers de cette décision ? ». Ensuite, le test de transparence ou « test du journal » selon Warren Buffet : « seriez-vous à l’aise de défendre cette décision sur la place publique ? », « serait-ce un problème si on en parlait sur les réseaux sociaux ? ». Et enfin le test de confiance : « est-ce-que la décision pourrait miner la confiance des citoyens, entacher la réputation de la compagnie ? ». Une réponse négative à l’un de ces trois tests indique que la décision est mauvaise, fait-il savoir.
En ce qui concerne la gestion des conflits d’intérêts, qu’ils soient réels, potentiels, perçus ou institutionnels, les bonnes pratiques passent par les déclarations proactives, les mécanismes de récusation, des canaux de dénonciation sécurisés. Mais en définitive, souligne Inoussa Boundaoné, en matière de gestion des problèmes éthiques, il n’y a pas de recette fétiche prêt-à-porter, car chaque situation particulière appelle à une réponse particulière.

Et pour résumer toute l’importance de l’éthique, c’est par deux citations de celui qu’il considère comme une source d’inspiration en éthique professionnelle, Warren Buffet : « Quand on embauche, il faut trois qualités : l’intégrité, l’intelligence et l’énergie. Et si vous n’avez pas la première, les deux autres vous tueront. » et « Perdre de l’argent pour l’entreprise, je comprendrai ; perdre un brin de réputation pour l’entreprise, je serai impitoyable. » En un mot, sans culture d’entreprise éthique, on ne peut rien faire, conclut M. Boundaoné.
Mais comment bâtir une culture éthique durable dans les institutions financières au Burkina ? Appelée à décortiquer cette thématique, c’est par deux citations que l’expert en management et appui-conseils pour la création et le développement d’affaires, Huguette Bama, capte l’attention de l’auditoire. Celles de Albert Camus : « un homme sans éthique est une bête sauvage abandonné dans le monde », et de Pierre Riverdy : « l’éthique c’est l’esthétique du dedans ». Pour elle, sans éthique, le monde la finance n’a pas d’âme. « L’éthique est au secteur financier, ce que l’hygiène est au secteur de l’agroalimentaire », martèle-t-elle.
Une question de valeurs et d’engagement personnel
Et dans ce secteur financier, poursuit-elle, l’éthique est un enjeu de transparence, de réputation, d’efficacité, d’responsabilité, d’utilité sociale et économique. Malheureusement, elle est faiblement présente dans la formation continue des professionnels. Mais, nuance Mme Bama, les questions d’éthique ne sont pas liées principalement à la connaissance. Tout compte fait, la place financière burkinabè regorge d’exemples d’innovations et de bonnes pratiques en matière d’éthique, souligne-t-elle. Il y a par exemple les dispositifs de réception/traitement des alertes et de protection des lanceurs d’alertes, la séparation des fonctions, les pratiques de déclaration des conflits d’intérêts/sur l’honneur, la protection des professionnels de la conformité bancaire qui bénéficient d’une autonomie, d’un accès à la Direction Générale, de moyens adéquats, …
Elle cite aussi l’existence des organisations faitières comme l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Burkina (APBEF-B) qui ont la possibilité d’intervenir sur les insuffisances ou les manquements d’un acteur du secteur, tout comme les dispositions d’approbation de la nomination des dirigeants par le superviseur à travers l’évaluation de leur honorabilité, compétence et expérience.
Pour la Conseillère technique du Directeur général de la MEBF, loin d’être l’apanage exclusif du Top management, la promotion de l’éthique dans les institutions financières requiert l’implication de tous, quel qu’en soit son niveau de responsabilité. Elle repose, certes, sur un leadership des dirigeants, mais aussi de tout le personnel, souligne-t-elle avec force. L’éthique, insiste-t-elle, est avant tout, une question d’engagement personnel, à travers la promotion de ce qu’elle appelle un leadership V.E.R.T., c’est-à-dire être Vertueux, Engagé, Responsable et Transmetteur de valeurs.
L’éthique, renchérit le modérateur, Francis Paré, est le ferment de la carrière professionnelle. « Quand vous élevez vos standards, ne les baisser pas parce qu’on ne vous voit pas », conseille-t-il. Dans tous les cas, personne ne voudra d’un collaborateur qui n’a pas d’éthique, prévient le parrain. A ses filleuls, il leur conseille donc de ne jamais chercher à tricher avec l’éthique et la déontologie, car, tôt ou tard, cela vous rattrape dans votre carrière. Il les a invités à ne pas céder aux tentations, surtout de vouloir vire au-dessus de leurs moyens. « Si nous n’êtes pas en mesure d’inscrire vos enfants au Canada ou d’amener Madame en vacances à Dubaï, vous n’en mourez pas », ironise-t-il.
Se former, savoir être patient
A la question de savoir si la valorisation salariale ne permettait pas d’éviter les atteintes à l’éthique ou à la déontologie, M. Boundaoné, dira qu’il est contre la précarisation des agents, mais, il signe et persiste que l’éthique est avant tout une question de culture, de valeurs. Dans la même veine, et en réponses aux questions des participants, Huguette Bama dira aux jeunes cadres de savoir être patients dans la construction de leur carrière, de savoir affirmer leurs valeurs, car, même quand on a faim, on ne met pas sa main dans toutes les sauces. « Ne soyez pas pressés. Faites correctement votre travail et laissez le temps accomplir son œuvre », conseille l’expert en management et appui-conseils.
Elle refuse l’idée selon laquelle la culture africaine est source de comportements non éthiques. « Notre culture est profondément éthique ; la corruption n’est pas de notre culture. C’est le culte de l’argent qui a bouleversé nos valeurs », ajoute Francis Paré. Pour terminer, Mme Bama a appelé les jeunes cadres de la banque et des finances à s’investir dans la formation continue. « Votre formation continue n’est pas de la seule responsabilité de votre employeur. Si vous voulez être performant dans votre domaine, vous devez continuer à vous former, à vous mettre à jour sur les normes, les innovations de votre secteur d’activité », lance-t-elle aux jeunes.

A la question de savoir que faire face à l’aveuglement volontaire d’un chef hiérarchique devant des cas de manquements éthiques, Daouda Ouattara dira que cette attitude peut être condamné au moment de situer les responsabilités. En ce concerne les cadeaux reçus des clients, la déclaration auprès des instances habilités de l’entreprise permet de couvrir l’agent bénéficiaire. « Un cadeau peut être anodin mais ce qui se dit derrière peut vous emporter, par le simple fait vous ne l’avez pas déclaré », fait-il savoir. Sur la méconnaissance des codes d’éthiques par les agents, il est une obligation pour l’entreprise de veiller à sa vulgarisation ; et c’est pourquoi, le nouvel employé en prend connaissance lors de la signature du contrat d’embauche, souligne-t-il.
Le modérateur, Francis Paré, a salué l’initiative de cette masterclass, la pertinence de la thématique choisie, surtout dans un secteur où la confiance constitue une pièce maitresse de la relation client. En famille, comme en entreprise, l’éthique, insiste-t-il, constitue une boussole, un devoir ; elle n’est pas une option mais un impératif. Il a invité les jeunes professionnels à un attachement sans réverse aux valeurs d’éthique, afin de contribuer au développement de leur secteur, qui est plein d’enjeux, mais aussi plein d’avenir. Le Secrétaire Exécutif de JBF, Ibrahima Rock Drabo, a, au nom du Président Adama Ouédraogo, traduit la gratitude du Club aux panélistes et le modérateur pour leur engagement et disponibilité à partager leurs connaissances et expériences aux plus jeunes.
Renforcer les compétences, créer des passerelles
Il a fait une mention spéciale au ¨parrain, le DG Boundaoné, qui, pour la deuxième fois, a accepté de parrainer les activités du Club, preuve de son constant engagement à accompagner la jeunesse dans sa légitime quête du savoir, du savoir-faire et du savoir-être. M. Drabo s’est réjoui de la tenue de cette 5e masterclass qui a connu une forte participation. « Je note avec fierté l’affluence de ce matin, affluence qui ne cesse d’ailleurs de croitre au fil de nos activités et qui nous conforte quant à la vision du club et sa mission, que le président se plaisait de rappeler récemment lors d’une interview accordée à C’Finance, qui est de "Renforcer les compétences des membres, de créer des passerelles entre générations et de donner à la jeunesse les moyens d’assumer son rôle dans la transformation du secteur". Et je ne crois pas qu’il y’a meilleurs choix que les panélistes présents, pour faire de cette mission du club une réalité », confie-t-il. Il a par ailleurs exhorté les sympathisants qui ne sont pas encore membres du Club, à le rejoindre pour qu’ensemble ils puissent être cette relève qui saura assumer les acquis des devanciers et apporter sa touche à l’édification d’un secteur financier burkinabè solide.

Pour sa part, la présidente du Comité d’organisation de cette masterclass, Romaine Dakuyo, a indiqué qu’à travers cette initiative, le Club JBF poursuit un simple mais ambitieux objectif qui est de créer un cadre d’échanges intergénérationnels où les étudiants, jeunes cadres et professionnels aguerris peuvent dialoguer, apprendre les uns des autres, et renforcer leur engagement vers une pratique responsable et intègre de leur métier. Justifiant le choix du thème, elle dira que dans un monde en constante mutation, où les pressions économiques, politiques et sociales s’intensifient, la confiance devient le socle de toute relation professionnelle durable.
Et cette confiance ne peut exister sans intégrité, transparence et responsabilité que garantissent l’éthique et la déontologie, soutient-elle. Elle a traduit la reconnaissance du Club aux institutions partenaires, notamment l’Association professionnelle des sociétés d’assurance du Burkina (APSAB), l’Association professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Burkina (APBEF-B), les établissements financiers, les écoles de formation et tous ceux qui ont bien voulu répondre à son appel, à travers leur présence, leur appui technique, financier ou moral.
La Rédaction
Comments est propulsé par CComment