Un récent article de Jeune Afrique, relayé sur les réseaux sociaux, fait état d’une éventuelle cessation des financements de la Belgique au Burkina Faso et dans les pays de l’Alliance des Etats Sahel (AES) en général. A ces allégations, le Directeur pays de l’Agence belge de coopération internationale (ENABEL) pour le Mali et le Burkina Faso, Danny Denolf, a apporté un démenti formel le vendredi 1er 2025, rapporte le quotidien d’Etat Burkinabè, Sidwaya. Alors qu’il était en tournée à Tenkodogo pour visiter les réalisations de ENABEL dans la région du Nakambé (ancienne région du Centre-Est), M. Denolf a été on ne peut plus clair.
Son pays, le Royaume de Belgique, ne mettra pas fin à sa Coopération avec les pays de l’AES, encore moins avec le Burkina Faso. « En aucun cas, la Belgique ne se retire du Sahel », a-t-il confié. Mieux, Bruxelles est en réflexion sur les stratégies de renforcement de son engagement à long terme dans le Sahel. « Nous sommes en train de réfléchir sur comment accompagner les autorités pour les années à venir. La Belgique reste engagée aussi bien au Burkina Faso que dans l’AES en général », a précisé le responsable pays de l’organisme gouvernemental belge de coopération au développement. Danny Denolf a par ailleurs indiqué que le ministère des Affaires étrangères du Royaume de Belgique a apporté un démenti à cette allégation de Jeune Afrique, tout en déplorant qu’un tel article de presse puisse être publié sans recoupement préalable auprès des autorités belges.
Au Burkina Faso, les programmes de développement de ENABEL couvrent divers secteurs comme la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, la lutte contre les violences basées sur le genre, les technologies de l’information et de la communication. Et les populations de plusieurs régions du pays sont bénéficiaires de ses interventions.
La Rédaction
Source : Sidwaya
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