Selon UMOA-Titres, les huit pays de l’Union veulent mobiliser 2 600 milliards F CFA sur le marché des titres publics au cours du 2e trimestre de 2025. Pour ce qui est du Burkina Faso, il compte lever sur cette période 340 milliards F CFA pour financer ses projets de développement, se classant ainsi au 3e rang derrière la Côte d’Ivoire qui compte y mobiliser 1 185 milliards F CFA et le Mali (345 milliards F CFA). 

Malgré les énormes défis, le marché financier régional continue de jouer son rôle d’acteur majeur dans le financement des huit pays de l’UEMOA.  En effet, le calendrier des émissions provisoire par adjudication pour le second trimestre de l'année 2025 de UMOA-Titres indique que les États membres envisagent lever 2 600 milliards F CFA sur le marché des titres publics.

Parmi les besoins exprimés de financement sur le marché des titres, la Côte d’Ivoire vient en tête. Elle compte y mobiliser 1 185 milliards F CFA, soit 45 % du volume total des projections de l’Union. Elle est suivie par le Mali qui veut mobiliser 345 milliards F CFA soit 13,2 %, le Burkina Faso qui projette lever 340 milliards F CFA soit 13 % et le Niger avec un besoin de financement de 285 milliards F CFA, représentant 10 %.  Arrivent ensuite le Sénégal qui recherche 250 milliards F CFA soit 9,6 %, le Togo (75 milliards F CFA, 2,8 %), le Bénin (65 milliards F CFA, 2,5 %) et la Guinée-Bissau (55 milliards F CFA, 2,1 %).

La répartition mensuelle laisse entrevoir que juin est le mois où les pays seront très actifs sur le marché des titres publics avec une levée de fonds totale projetée de 1 070 milliards, représentant 41 % du besoin du trimestre.  

Sur le total de 2 600 milliards F CFA recherchés par l’ensemble des huit pays de l’UMOA, les Obligations Assimilables du Trésor (OAT) représentent 1 578 milliards soit 60,6 %, contre 1 023 milliards F CFA pour les Bons Assimilables du Trésor (BAT), soit 39,3 %.

Ra-Yangnéwindé