La Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a annoncé le 19 février 2025 avoir obtenu son accréditation au Fonds Vert pour le Climat (FVC). Une étape de franchie qui lui ouvre la voie à de nouvelles opportunités de financement des initiatives de résilience des communautés locales face au changement climatique en Afrique de l’Ouest.
La Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a une nouvelle carte en main pour davantage mobiliser des ressources pour financer les projets de lutte contre le changement climatique et la résilience des communautés locales ouest-africaines. Et cela grâce à l’obtention de son accréditation au Fonds Vert pour le Climat (FVC). L’annonce de cette « bonne » nouvelle a été faite à travers un communiqué public rendu public par la BIDC le 19 février 2025.
L’intérêt de cette accréditation réside dans le fait qu’elle va permettre à la BIDC de renforcer sa capacité à financer les infrastructures, les énergies renouvelables et les initiatives en faveur de l'économie verte, d’accentuer ainsi la résilience des communautés locales face aux effets néfastes du changement climatique ; et tout en accélérant la transition vers une économie à faible émission de carbone et résiliente face au changement climatique, en s'alignant sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). Et cela, à travers une offre de solutions financières innovantes et ciblées qui créent une croissance économique inclusive et résiliente au climat pour les États membres de la CEDEAO.
Plus concrètement, cette accréditation va permettre à cette banque régionale de consolider sa capacité à concevoir et mettre en œuvre des projets d'adaptation et d'atténuation du climat à grande échelle, mobiliser des financements climatiques supplémentaires auprès des partenaires internationaux ; mais aussi à fournir une assistance technique aux États membres de la CEDEAO dans l'élaboration de projets climatiques bancables, à aligner le développement régional sur les objectifs climatiques mondiaux.
« Construire un avenir meilleur pour les populations »
Le Président de la BIDC et de son Conseil d'Administration, Dr George Agyekum Donkor, s’est réjoui de cette nouvelle importante étape franchie par son institution, qui « se positionne ainsi comme un canal direct pour les fonds climatiques mondiaux dans des projets régionaux cruciaux », surtout dans un contexte où « les défis climatiques s'intensifient en Afrique de l'Ouest ».
« Il s'agit d'une étape importante vers un avenir où la croissance économique et la durabilité de l'environnement vont de pair. Nous nous engageons à tirer parti de cette accréditation pour mobiliser des ressources, débloquer des opportunités et construire un avenir meilleur pour les populations d'Afrique de l'Ouest », a-t-il confié.
Le Fonds Vert pour le Climat (FVC) est le principal mécanisme des Nations unies pour apporter un soutien financier aux pays en développement dans leur lutte contre le changement climatique. Il a été officiellement lancé lors de la conférence sur le changement climatique de Durban (COP17) en 2011 ; il facilite le transfert de fonds des nations développées vers les économies les plus vulnérables, en finançant des projets qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre et renforcent les mesures d'adaptation au climat.
Quant à la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), elle est l'Institution de Financement du développement des quinze États membres de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
Ra-Yangnéwindé
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