L’Observatoire libre des banques du Burkina Faso (OLBBF) est une structure associative indépendante qui s’est fixé pour objectif stratégique de fournir aux clients des banques des connaissances et des outils nécessaires pour une meilleure compréhension des produits et services bancaires. Il a animé une conférence de presse le jeudi 1er mai 2025, à Ouagadougou, pour se dévoiler au grand public burkinabè, en levant un coin de voile sur ses missions et ses ambitions. 

Les relations banque/clients ne sont pas toujours forcément au beau fixe, pour diverses raisons. Afin d'inverser cette donne, une structure associative dénommée "Observatoire libre des banques du Burkina Faso" (OLBBF) veut jouer sa partition. Il s’est donné pour missions de créer un écosystème où les clients des banques peuvent s'exprimer librement sur leurs expériences bancaires, accéder à des informations fiables et trouver des solutions à leurs problématiques. En d’autres termes, l'OLBBF veut être un catalyseur pour une relation banque-client plus équilibrée et constructive.

Mais avant, cette structure associative indépendante veut se faire connaitre du public burkinabè, afin de mener à bien la mission pour laquelle elle a été créée. Dans cet objectif, les promoteurs de l’OLBBF ont animé une conférence de presse le jeudi 1er mai 2025, à Ouagadougou, au cours de laquelle, ils ont décliné les objectifs et les ambitions de leur organisation.

Le responsable de l’OLBBF, Hamadou Bonkoungou (milieu): « nous voulons également lancer un appel à la collaboration entre tous les acteurs du secteur bancaire afin de bâtir ensemble un environnement plus éthique, plus équitable et plus responsable ».

 

Selon son premier responsable, Hamadou Bonkoungou, par ailleurs agent de banque, l’Observatoire libre des banques du Burkina Faso est né d’un constat et d’une urgence. « Celui de promouvoir une information claire, indépendante et accessible sur divers aspects liés à la relation banque/clients, au fonctionnement des comptes bancaires et aux prêts bancaires au Burkina Faso », a-t-il indiqué.

Plus concrètement, cette structure associative veut contribuer à l’optimisation des coûts bancaires, en promouvant des solutions à même de permettre aux clients de réduire leurs frais bancaires et de maximiser la valeur de leurs services ; à la sécurisation de l'épargne, à travers la mise en lumière des options d'épargne et d'investissements sûres et rentables, adaptées aux besoins des clients.  

Eclairer les usagers des services bancaires

En dernier ressort, l’OLBBF se donne également pour objectif stratégique de contribuer à la facilitation de la mobilité bancaire, en clarifiant les procédures de changement de banque pour encourager la concurrence et offrir plus de choix aux clients. C'est donc mû par un esprit citoyen, constructif, collaboratif que l’OLLBBF veut jouer sa partition pour l’inclusion financière, l’éduction financière des Burkinabè, en éclairant les usagers des services bancaires, en encourageant les bonnes actions entre les banques et les populations, a laissé entendre M. Bonkoungou.

Et d’ajouter qu’en offrant ce cadre où les gens posent leurs préoccupations en lien avec les services bancaires, l’Observatoire peut contribuer à aider les banques à fidéliser leurs clients, à améliorer leur expérience clients, a-t-il soutenu.

Selon Hamadou Bonkoungou, en offrant ce cadre où les gens posent leurs préoccupations en lien avec les services bancaires, l’Observatoire peut contribuer à aider les banques à fidéliser leurs clients, à améliorer leur expérience client.

 

Cette noble mission, est-il convaincu, son association ne peut l’accomplir toute seule. C’est pourquoi il inscrit la démarche de l’OLBBF dans une dynamique de synergie d’actions avec toutes les parties prenantes du système bancaire burkinabè.

« Nous voulons également lancer un appel à la collaboration entre tous les acteurs du secteur bancaire afin de bâtir ensemble un environnement plus éthique, plus équitable et plus responsable », a confié Hamadou Bonkoungou.

Déjà, l’OLBBF est en partenariat avec l’Observatoire de la qualité des services financiers du Burkina Faso (OQSF-BF), a-t-il confié. Et une fois son récépissé en poche, il entrera en contact avec l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B) pour d’éventuels partenariats, et même la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a confié son premier responsable.

Ouvert aux offres de partenariat

Porté par une dynamique inclusive et participative, l’Observatoire libre des banques du Burkina Faso reste d’ailleurs ouvert à toutes les offres de partenariat avec les autres acteurs du secteur bancaire pour l’atteinte de ses objectifs, a-t-il fait savoir.

Née d’abord comme une communauté en ligne dynamique et indépendante, forte de plus de 41 000 membres sur Facebook, après trois ans d’existence informelle, et avec plus de 300 personnes qui ont déjà bénéficié de son assistance, l’Observatoire veut passer à une autre étape : celle de l’existence formelle. Pour ce faire, il a déjà introduit ses dossiers de demande de reconnaissance officielle auprès des autorités compétentes et attend son récépissé, a confié M. Bonkoungou aux hommes et femmes de média. 

Les préoccupations des hommes et femmes de média étaient relatives, entre autres, à la reconnaissance officielle de l’OLBBF, ses rapports avec les autres acteurs bancaires, ses projets à court terme.

 

Répondant aux journalistes sur les projets futurs de l’Association, le conférencier du jour a fait savoir que les prochains défis de l’Observatoire sont, entre autres : disposer d’un local pour offrir ses services, mener des actions d’éducation financière, mettre en place des clubs dans les lycées et collèges. Mais qu’en est-il des coûts des services qu’offre l’OLBBF ? Pour le moment, ils sont gratuits, sauf ceux qui demandent l’intervention d’une expertise plus poussée, a souligné Hamadou Bonkoungou.

La Rédaction

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