CEDEAO : fin de contrats pour les fonctionnaires de l’AES dans 8 mois

135 fonctionnaires des trois pays de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, vont devoir quitter leurs postes au sein de la CEDEAO et de ses représentations, en septembre prochain. L’information a été rapportée par nos confrères de Sikafinance, ce 7 février 2025.
L’entrée en vigueur depuis le 29 janvier 2025 du retrait de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) des trois pays membres de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger a de nombreuses implications. A commencer par le sort des ressortissants de l’AES travaillant au sein des instances de la CEDEAO. Leurs pays n’étant plus membres de cette organisation sous régionale, ils devraient s’attendre à quitter leurs postes.
Selon notre confrère Sika finance, au nombre de 135, ces fonctionnaires ressortissants de l’AES ont reçu leurs lettres de fin de contrat pour fin septembre 2025, soit dans huit mois. A cette échéance et conformément aux textes règlementaires et aux dispositions contractuelles, ces travailleurs burkinabè, maliens et nigériens vont bénéficier de l’équivalent de trois mois d’indemnités, plus un mois par année d’ancienneté, mais avec un plafond de 12 mois.
Ces fonctionnaires pourraient toutefois conserver leurs emplois si les six mois de prolongations décidés par la CEDEAO pour espérer le retour du Burkina Faso, du Mali et au sein la CEDEAO produisent des résultats. Mais cela semble improbable, les trois Etats de l’AES ayant déjà clairement indiqué que leur décision souveraine de sortir de cette organisation ouest-africaine est irréversible.
Synthèse de la Rédaction
Source : Sikafinance