Le Conseil des Gouverneurs de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) a désigné Abdullah Almusaibeeh comme nouveau président de l'institution lors de sa réunion annuelle tenue à Koweït City. Il succède au Mauritanien Dr. Sidi Ould Tah pour un mandat de cinq ans, qui débutera officiellement le 1er juillet 2025.
Appelé à succéder le Mauritanien Dr. Sidi Ould Tah à la présidence de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), le Koweïtien Abdullah Almusaibeeh est un cadre chevronné du financement du développement, diplômé en mathématiques de l’Université du Koweït. Le Conseil des Gouverneurs de la BADEA l'a désigné pour prendre la direction de l'institution financière internationale pour un mandat de 5 ans à partir du 1er juillet 2025.
Abdullah Almusaibeeh a occupé des postes de direction au Kuwait Fund for Arab Economic Development pendant trois décennies, avant de rejoindre le Conseil d’administration de la BADEA. Son parcours inclut également des contributions significatives au Syria Recovery Trust Fund et aux Fonds Al-Aqsa et Al-Quds.
Le nouveau président arrive à la tête de la BADEA au moment où l’institution a amorcé une dynamique de transformation stratégique majeure sous le leadership de son prédécesseur, Dr. Sidi Ould Tah, depuis 2015. En effet, sous la présidence de Dr Ould Tah, le capital de la Banque a été triplé, tout comme le volume de ses opérations, et la BADEA s’est imposée comme un acteur majeur du financement du développement de l’Afrique.
L'institution a également obtenu la note AAA du JCR, renforçant sa crédibilité sur les marchés internationaux. Ce passage de relais marque une continuité stratégique, avec une volonté de consolider les acquis tout en répondant aux besoins croissants de financement des économies africaines.
La BADEA, créée en 1975, est une institution multilatérale dédiée au développement économique en Afrique subsaharienne. Elle vise à renforcer la coopération entre les régions arabe et africaine, tout en facilitant l’afflux de capitaux et d’investissements externes.
La rédaction
Source : Financial Afrik
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