Selon la Note de Conjoncture Economique du mois de septembre 2025 de la Direction générale de l’Economie et de la Planification (DGEP), le financement de l’économie burkinabè par le secteur bancaire s’est établi 3 943 milliards F CFA à fin juillet 2025, correspondant à une baisse de 366,8 milliards de FCFA (-8,5%) par rapport à fin décembre 2024. Quant aux créances nettes du système bancaire sur l’Administration centrale, elles se chiffre à 541,1 milliards F CFA à fin juillet 2025, en hausse de 119,6 milliards de FCFA, soit de 28,4%, par rapport fin juillet 2024.
L’accompagnement de l’économie nationale par le secteur bancaire a connu un recul à fin juillet 2025, selon la Note de Conjoncture Economique du mois de septembre 2025 de la Direction générale de l’Economie et de la Planification (DGEP). En effet, le financement bancaire de l’économie burkinabè s’est établi à 3 943 milliards F CFA à fin juillet 2025, en baisse de 366,8 milliards de FCFA (-8,5%) par rapport à fin décembre 2024.
Ce repli est dû essentiellement à la réduction des crédits accordés aux sociétés non financières privées à hauteur de 337,7 milliards F CFA, soit une baisse de 16,3%. Il s’explique également par la baisse des crédits accordés aux sociétés non financières publiques de 92,5 milliards F CFA, correspondant à une régression de 20,6%. Par contre, le financement bancaire aux ménages et ISBLSM (Institutions Sans But Lucratif au Service des Ménages) a enregistré une augmentation de 62,8 milliards de FCFA, soit un taux de progression 3,6%. Comparé à fin juillet 2024, le financement de l’économie nationale par les banques a reculé de 382,1 milliards F CFA, soit une baisse de 8,8%.
Créances nettes du système bancaire sur l’Administration centrale, en recul de 15,4%
« Ce recul s’explique essentiellement par la diminution des crédits accordés aux sociétés non financières privées de 327,9 milliards de FCFA (-15,9%) et aux sociétés non financières publiques de 31,9 milliards de FCFA (-8,2%). Il est en partie atténué par la progression des crédits octroyés au secteur financier non bancaire de 4,1 milliards de FCFA (+14,4%) et à l’Administration locale de 4,7 milliards de FCFA (+85,0%) », indique la DGEP.
Les créances nettes du système bancaire sur l’Administration centrale se chiffrent à 541,1 milliards de FCFA à fin juillet 2025, en recul de 98,5 milliards de FCFA, soit de 15,4%, comparativement à fin décembre 2024. Cette baisse est la résultante de la diminution des créances nettes de la BCEAO de 219,3 milliards de FCFA (-127,7%). Elle est cependant atténuée par la hausse des créances nettes des banques commerciales de 120,8 milliards de FCFA, soit un taux de progression de 25,8%.
En comparaison à fin juillet 2024, les créances nettes sur l’Administration centrale sont en hausse de 119,6 milliards de FCFA, correspondant à un taux de progression de 28,4%. Cette évolution positive est portée par la progression des créances nettes des banques commerciales de 290,2 milliards de FCFA , soit de 97,2%, les créances nettes de la BCEAO étant en baisse de 170,6 milliards de FCFA (-138,7%).
La Rédaction







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