Avec la réouverture de cette usine de transformation du coton médical, sa promotrice, Dre Céline Kontyaré/Kobéané (micro), s’est engagée à s’inscrire dans la vision politique de l’industrialisation du Burkina Faso.

Créée en 2016, la première unité industrielle de transformation du coton médical du pays des Hommes intègres et d’Afrique de l’Ouest, la Société de fabrication du coton burkinabè (SO.FA.CO-B Sarl), a été fermée en mai 2022, suite à un contentieux avec sa banque. Grâce au soutien du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, « sur toute la chaine », l’usine a repris service en août 2025, au grand bonheur de la promotrice, Dre Céline Kontyaré/Kobéané, et de la cinquantaine d’employés, mais aussi de sa clientèle.

« C’est un sentiment de joie et de reconnaissance à l’endroit du Président du Faso, de voir tous nos espoirs comblés, surtout de revoir notre ambition, qui nous avait été arrachée, renaitre, reprendre de plus belle, et qui nous permet de mettre à la disposition du public burkinabè du coton médical de qualité, made in Burkina Faso, fabriqué dans le respect de toutes les normes et à un prix moins cher ». C’est en ces termes que la promotrice la Société de transformation de coton burkinabè (SO.FA.CO-B Sarl), Dre Céline Kontyaré/Kobéané, a traduit sa profonde gratitude au Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim, qui s’est personnellement impliqué pour que cette unité industrielle retrouve le chemin de la production, après plus de deux ans de fermeture.

La promotrice la Société de transformation de coton burkinabè (SO.FA.CO-B Sarl), Dre Céline Kontyaré/Kobéané : « C’est un sentiment de joie et de reconnaissance à l’endroit du Président du Faso, de voir tous nos espoirs comblés, surtout de revoir notre ambition, qui nous avait été arrachée, renaitre, reprendre de plus belle ». 

 

En effet, après avoir lancé ses activités en octobre 2016, dans la commune rurale de Pabré, à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou, la pharmacienne de formation nourrissait de grandes ambitions pour son projet. Malheureusement, après six années de fonctionnement, la SO.FA.CO-B, contre toute attente, va subir un coup d’arrêt. Suite un contentieux avec sa banque, les installations de l’usine seront arrachées, contraignant l’entreprise à la fermeture, à l’arrêt de ses activités.

En soutenant la relance de la SO.FA.CO-B, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré réaffirme son engagement en faveur d’un développent développement endogène et d’une souveraineté économique fondés une transformation industrielle locale des matières premières locales.

 

Offrir de nouvelles gammes de produits

« Aujourd’hui, SO.FA.CO-B renait grâce à l’initiative du Président Ibrahim Traoré, qui a envoyé ses émissaires vers nous pour que nous puissions rouvrir l’usine. Il a apporté son concours sur tous les plans : du financement à la mise à disposition de la matière première, en passant par l’écoulement. Dans tout le processus, le Président a été le principal maillon », s’est réjouie Dr Kontyaré. Spécialisée dans la transformation du coton médical, l’usine a comme gamme de produits le coton hydrophile SO.FA.CO-B en conditionnement de 1000g, 500g, 100g et 50g, et le coton hydrophile Faso-B pour le circuit médical ; et le coton Carde pour la grande distribution.

La SO.FA.CO-B est spécialisée dans la transformation du coton médical.

 

Avec 50 employés, elle a une capacité de production de 5000 unités de produits par jour, et pour principaux clients la CAMEG, les hôpitaux publiques et privés, les pharmacies, les cliniques,  les boutiques de produits cosmétiques, de beauté, les supermarchés, les salons de beauté.  Tout, en exprimant sa reconnaissance à l’ensemble du gouvernement et à tous ceux qui ont œuvré à la relance de l’usine, elle promet de travailler à satisfaire la demande, avec en projets, de nouvelles gammes de produits. « Nous reprenons avec pour perspectives à court et moyen terme, de mettre à la disposition du public des consommables à base du coton comme les bandes, les compresses et des produits dérivés comme le tissu-coton, les couches… », a-t-elle fait savoir.  

« Un des symboles de notre émancipation sanitaire »

En œuvrant à la reprise des activités de ce fleuron de l’industrie nationale qu’il considère comme l’« un des symboles du début de notre émancipation sanitaire », et en s’y rendant, le capitaine Traoré réaffirme une fois son engagement en faveur d’un développent endogène et d’une souveraineté économique fondés sur une transformation industrielle locale des matières premières locales. « L’industrialisation, c’est le processus ultime pour notre indépendance et notre souveraineté réelles. Nous encourageons beaucoup les gens à créer et à se mettre dans l’industrialisation », a-t-il confié. 

Les travailleurs de SO.FA.CO-B visiblement satisfaits de retrouver leurs emplois et leur outil de travail.

 

Il n’y a pas de doute, a-t-il rappelé, que le développement endogène repose sur trois piliers indissociables : produire localement, transformer localement et consommer local. Tout en saluant la capacité de résilience de la promotrice et ses collaborateurs, le Président du Faso, les a invités à faire de la quête permanente de l’excellence leur cheval de bataille. Séance tenante Dre Celine Kontyaré/Kobéané a pris l’engagement d’œuvrer dans le sens de la volonté politique de bâtir un Burkina industrialisé. « Nous nous engageons à vous accompagner dans le noble combat que vous menez dans l’élan d’industrialisation du Burkina Faso », a-t-elle rassuré.

La Rédaction

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