Dans l’objectif de booster la production agricole nationale au cours de la présente campagne agricole, le gouvernement burkinabè, à travers le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, apporte aux acteurs du secteur un appui en intrants, en équipements agricoles, en matériel d’irrigation et roulant, en animaux reproducteurs et d’embouche, d’une valeur totale de 104 milliards F CFA.
Le Burkina Faso est plus que jamais engagé pour la réalisation de son ambition d’assurer sa souveraineté alimentaire. Ces dernières années, sous les orientations du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement, à travers réformes structurelles audacieuses et appuis financiers et technologiques, intensifie les investissements structurants dans le secteur de l’agriculture qui emploie plus de 70% de la population. Dans la dynamique de cette vision et volonté politique bien assumée, pour la campagne agricole en cours, c’est un appui global de de 104 milliards F CFA, que l’Etat Burkinabè, à travers le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, apporte aux acteurs du monde agricole. Avec cette subvention à la production, c’est 7 millions de tonnes de céréales qui sont attendues à l’issue de la saison, soit 20 mille tonnes de blé, 2,4 millions de tonnes de maïs, 1 million de tonnes de riz paddy, 968 mille tonnes de mil, 2,5 millions de tonnes de sorgho, 43 mille tonnes de fonio.
L’information a été donnée le vendredi 1er août 2025, à Bagré, au cours d’un point de presse, par le premier dudit département, le Commandant Ismaël Sombié, que d’aucuns qualifient de "ministre de terrain", pour ses sorties quasi permanentes sur le terrain auprès des producteurs. Cet important appui du gouvernement au secteur de l’agriculture va de l’apport en intrants, en équipements agricoles, en matériel roulant, à l’accompagnement avec animaux reproducteurs et d’embouche. En matière d’i𝐧𝐭𝐫𝐚𝐧𝐭𝐬, ce sont 15 mille tonnes de semences (toutes spéculations confondues), plus de 70 mille tonnes de fertilisants (NPK et urée), plus de 31 851 litres de produits phytosanitaires qui sont allés aux producteurs, y compris les appuis en labours pour les bas-fonds aménagés et au profit des populations.
2 250 noyaux reproducteurs de petits ruminants
Au niveau des é𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞𝐬, l’accompagnement est composé de 608 tracteurs, 1 102 motoculteurs, 24 grands semoirs, 452 moissonneuses, 4 moissonneuses-batteuses à six lignes, 150 broyeurs, 10 unités de transformation. En matière de m𝐚𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐥 𝐝’𝐢𝐫𝐫𝐢𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 et de ma𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐥 𝐫𝐨𝐮𝐥𝐚𝐧𝐭, ce sont 485 motopompes, 29 969 tubes PVC, 315 kits d’irrigation, 1 033 motos pour les agents de terrain, 36 véhicules pick-up, 35 camions pour l’ONBAH et la SONATER qui ont été mis à disposition des acteurs.

Pour ce qui est de l’a𝐩𝐩𝐮𝐢 au sous-secteur agricole de 𝐥’𝐞́𝐥𝐞𝐯𝐚𝐠𝐞, le soutien de l’Etat burkinabè est composé de 2 250 noyaux reproducteurs de petits ruminants, 2 794 kits de volaille, 1 000 animaux d’embouche et d’environ 67 millions de doses vaccins et médicaments vétérinaires. Des activités préparatoires de la campagne, à travers la construction et la réhabilitation de retenues d’eau, le démarrage des travaux de nouveaux barrages ont été réalisées ou en cours pour le bonheur du monde agricole.
Dans sa recherche d’efficacité pour l’amélioration de la productivité agricole dans le cadre de la mise en œuvre de 𝐥’𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓, ces différents appuis du gouvernement burkinabè s’opèrent concomitamment avec la mise en place d’un certain nombre de reformes structurelles. A titre illustratif, on peut citer la création d’un Fonds de souveraineté alimentaire dénommé Fonds Dumu Ka Fa, l’élargissement de l’assurance agropastorale avec la signature de conventions avec le pool des assureurs, de la mise en place de quotas d’enlèvement à l’importation pour les produits agricoles.
Consommation nationale du maïs couverte à 100%
Il y a également la facilitation de l’accès des coopératives aux achats institutionnels de produits agricoles, la restructuration de la SONAGESS, la création de la Société Burkinabè d’Intrants et de Matériels Agro-Pastoraux (SOBIMAP), la restructuration de la Centrale d’Achat des Médicaments Vétérinaires (CAMVET), la réforme du dispositif du Conseil national de sécurité alimentaire. A cela s’ajoutent le lancement de l’opération pisciculture en cage flottante, la relance de la production de blé, le lancement de cultures spécifiques (cacao, vigne, banane plantain, tournesol), la promotion des productions institutionnelles (champs MARAH, casernes, maisons d’arrêt, etc.), l’adoption de la loi sur les engrais, la création de l’Agence Faso Abattoir (AFA), etc.

En termes de perspectives, l’ambition du département du Commandant Sombié est d’assurer, entre autres, la mécanisation intégrale des opérations culturales sur les grandes plaines, le renforcement des Brigades de mécanisation agricole (BMA), la collecte des céréales en bord de champ, le développement de la production locale d’aliments pour bétail, poissons et volailles, le renforcement du contrôle qualité des aliments pour animaux, l’intensification des campagnes de vaccination et d’insémination, le développement de la production laitière à travers l’importation de vaches gestantes de races performantes.
Pour le ministre Sombié, avec autant d’engagements et d’actions concrètes, le pays des Hommes intègres est sur la bonne voie pour l’atteinte de sa souveraineté alimentaire. Pour le maïs, la production nationale de 2,3 millions de tonnes pour la campagne 2024-2025 couvre suffisamment les besoins de consommation du pays estimée à 2 millions tonnes. Pour ce qui est de riz, le Burkina Faso couvre 70% de sa consommation, évaluée à un million de tonnes de riz paddy, et 50% de ses besoins en pomme de terre. Mais l’enjeu aujourd’hui est de faire en sorte que ces productions subventionnées par l’Etat servent à alimenter le marché intérieur, pour nourrir prioritairement les Burkinabè.
Synthèse de la Rédaction
Source : MARAH
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