Le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Yacouba Zabré Gouba, a livré le bilan de son département à l’occasion de la 1re session ordinaire du Conseil d’Administration du Secteur Ministériel 2025, tenue le 11 mars 2025, à Ouagadougou, sous le thème : « Substances de carrières : outils de développement endogène ». Il ressort que le Burkina Faso a enregistré une production totale de 61,469 tonnes d’or au cours de 2024.
Malgré un contexte sécuritaire difficile, le secteur minier burkinabè fait preuve de résilience. En 2024, le secteur a enregistré une production industrielle d’or de 53,375 tonnes et 8,1 tonnes d’or issues de la production artisanale et semi-mécanisée, soit un total de 61,4 tonnes d’or.
A cela s’ajoutent la production de 1 065 615 m3 de substances de carrières, l’inventaire et l’évaluation de 205 actifs miniers de l’Etat, la mise en place d’une unité de traitement des résidus miniers, l’opérationnalisation des unités de traitement mutualisé aurifère de Méguet et de Djikando, l’inventaire et la caractérisation de dix sites importants d’argiles et de kaolin.
Au cours de l’année écoulé, le secteur minier a continué de jouer son rôle de grand pourvoyeur de ressources aux caisses de l’Etat. En effet, la contribution secteur des mines au budget de l’Etat au titre de 2024, s’est établie à 548,221 milliards F CFA.
Ce bilan a été dressé par le ministre de de l’énergie, des mines et des carrières, Yacouba Zabré Gouba, au cours de la 1re session ordinaire du Conseil d’Administration du Secteur Ministériel (CASEM) 2025 dudit département qui s’est tenue le 11 mars 2025, à Ouagadougou, sous le thème : « Substances de carrières : outils de développement endogène ».

Avec une production industrielle d’or de 53,375 tonnes et de 8,1 tonnes d’or issues de la production artisanale et semi-mécanisée, soit un total de 61,469 tonnes d’or, le secteur minier burkinabè a permis de renflouer les caisses de l’Etat avec des recettes de 548 milliards F CFA en 2024.
Dans le domaine de l’énergie, le ministère a également réalisé des résultats tangibles. Il s’agit, entre autres, de l’accroissement de la puissance installée de 601 MW en 2023 à 738 MW en 2024 avec la mise en service des centrales de Gonsin, de Zina, de Gaoua et de Samendéni et la réhabilitation de certaines centrales thermiques, de la production de 1 414 MWh d’énergie électrique en hausse de 24,37% par rapport à 2023, de l’électrification de 66 nouvelles localités, de l’électrification de 190 infrastructures sociocommunautaires (écoles, CSPS, CMA, espaces de loisirs, etc.).
892 stations de distribution des produits pétroliers contrôlés
A ses acquis, s’ajoutent l’acquisition de 3 000 lampadaires solaires au profit des PDI et des zones à fort défi sécuritaire, le déploiement de 1 259 lampadaires pour l'éclairage public, la construction de 227 km de nouvelles lignes électriques, le raccordement de 105 708 nouveaux ménages à l’électricité. il est à noter également le contrôle de 892 stations de distribution de produits pétroliers, la signature d’une feuille de route et de trois mémorandums d’entente dans le cadre du développement des centrales nucléaires, l’installation de 295 kits productifs « activités génératrices de revenu », la réalisation de 10 forages par pompage solaire dans les périmètres irrigués.

Le ministre de de l’énergie, des mines et des carrières, Yacouba Zabré Gouba, a invité ses collaborateurs à proposer des alternatives endogènes pour améliorer significativement la contribution des substances de carrières au développement socioéconomique du Burkina Faso.
L’adoption des deux lois du 18 juillet 2024 portant code minier du Burkina Faso et portant contenu local dans le secteur minier, ainsi qu’une vingtaine de textes d’application, constitue également l’un des gros acquis enregistré par le département dirigé par le ministre Gouba, en matière d’amélioration de la gouvernance du secteur minière.
D’une manière globale, les activités réalisées au titre de sa Politique Sectorielle « Transformations Industrielles et Artisanales » (PS-TIA), ont permis au département d’avoir un taux d’exécution physique de 73,49% et un taux financier base engagement comptabilisé de 91%. Au regard de la contribution des substances de carrière au développement socio-économique local et national et à la diversification des activités extractives, le premier responsable du département a appelé les membres du CASEM à se pencher sur le thème : « Substances de carrières : outils de développement endogène ».
Ra-Yangnéwindé
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