La Banque mondiale a approuvé, le 5 mai 2025, à Washington, le « Projet de Renforcement de la Performance du Système Educatif et d'Amélioration de la Résilience (REPAIR) », d’un montant de 140 millions de dollars, au profit du Burkina Faso.
La Banque mondiale reste engagée à accompagner le Burkina Faso à relever les défis de développement liés aux secteurs sociaux de base. Conformément à cet engagement, elle a approuvé un projet du gouvernement burkinabè, intitulé « Projet de Renforcement de la Performance du Système Educatif et d'Amélioration de la Résilience (REPAIR) », le 5 mai 2025, à Washington. D'un financement de 140 millions de dollars des Etats-Unis, à travers le guichet de l’Association internationale de développement (IDA), ce projet inclut un don de 10 millions de dollars du Guichet pour les réfugiés et les communautés d'accueil.
Ce nouveau financement va permettre d’élargir l'accès à l'éducation préscolaire et à l’enseignement primaire, d’améliorer les acquis scolaires et de renforcer les services éducatifs, à travers ses quatre composantes. Il s’agit de l’extension de l’accès à l’éducation à travers la réalisation d’infrastructures scolaires fiables, modernes et résilientes au climat, du soutien à l'éducation en situations d'urgence et à l’inclusion scolaire notamment au profit des enfants déplacés, refugiés et vulnérables, de l’amélioration de la qualité de l'apprentissage fondamental, et du renforcement des capacités institutionnelles pour une prise de décisions et une gouvernance fondées sur des données probantes.
2, 2 millions d’élèves bénéficiaires
Selon le Représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, le projet REPAIR va contribuer à la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement pour l'éducation et à la résilience à long terme du système éducatif burkinabè.
« Il vient renforcer les investissements dans le capital humain et s'inscrit en droite ligne de l’initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ) », a-t-il expliqué.
A propos de l’Association internationale de développement
L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
Source : Banque mondiale
La cheffe d’équipe du projet à la Banque mondiale, Kaliope Azzi-Huck, a indiqué qu’il s’agit d’une initiative majeure pensée pour soutenir le pays des Hommes intègres dans sa quête de solutions pour relever ses défis spécifiques dans le secteur de l’éducation.
« Il vise à toucher un large éventail de bénéficiaires, avec environ 2 200 000 élèves et environ 40 000 enseignants qui devraient bénéficier des interventions prévues. Les chiffres clés des bénéficiaires incluent 120 000 apprenants dont 60 000 filles, 13 500 apprenants déplacés, 10 000 apprenants des communautés d'accueil et au moins 2 500 apprenants réfugiés ».
Ce projet va bénéficier également d’un cofinancement du Partenariat mondial pour l’éducation, qui sera approuvé dans les prochaines semaines.
Synthèse de la Rédaction
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