La Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a pris part aux états généraux du secteur privé burkinabè qui se sont tenus du 5 au 7 septembre 2024 dans la capitale burkinabè. A l’occasion, l’organisation économique sous régionale a exprimé son soutien et magnifié le dynamisme des acteurs du secteur privé au Burkina Faso.

L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), dans sa mission de promotion de l'intégration économique et de la convergence des politiques, accorde une importance primordiale au renforcement du secteur privé. C’est ce qui a justifié la présence de l’organisation sous régionale aux états généraux du secteur privé burkinabè du 5 au 7 septembre 2024 à Ouagadougou, organisés à l’occasion du cinquantenaire du Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB).

Le président de la Commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop, parrain de ces états généraux, a été représenté à l’ouverture des travaux par le Commissaire chargé du Marché Régional et de la Coopération, le Pr Filiga Michel Sawadogo, ancien ministre de l’enseignement supérieur et ancien directeur général des Impôts au Burkina Faso.

Prenant la parole au nom de son président, il a salué « le dynamisme et la résilience des acteurs du secteur privé burkinabè qui, malgré les contraintes sécuritaires et économiques, continuent d'investir, de créer de la richesse et de l'emploi ». Et de souligner que l’engagement des acteurs du privé constitue « le socle sur lequel repose l’avenir économique du pays ».

L’une des missions de la commission de l’UEMOA, organe exécutif de l’Union, est d’œuvrer à la mise en place d’un cadre propice au développement des entreprises et à l’investissement privé, notamment à travers l'harmonisation des règles, la facilitation des échanges et le soutien aux initiatives entrepreneuriales, a rappelé le représentant du président de la Commission de l’UEMOA. La tenue des états généraux du secteur privé burkinabè participe, en son sens, au renforcement de la compétitivité et de l'intégration des économies de l'UEMOA.

Pr Sawadogo a en outre souligné que les défis pour un pays sans littoral comme le Burkina Faso sont nombreux, citant, entre autres, l'accès des entreprises aux financements, aux marchés, à l’énergie, aux ressources humaines qualifiées et l'amélioration de l’environnement des affaires. Mais ces défis peuvent aussi être vus comme des opportunités, a-t-il poursuivi. Et les réflexions autour du thème des états généraux « Quelles contributions du secteur privé au développement économique et social du Burkina Faso ? : état des lieux, défis et perspectives », peuvent permettre de relever ces opportunités.

Au demeurant, Pr Filiga Michel Sawadogo a rappelé « la détermination de la Commission de l'UEMOA à accompagner le Burkina Faso et l'ensemble des États membres dans leurs efforts de développement », et assuré que l’UEMOA est prête à appuyer les initiatives qui découleront de ces assises dont elle suit les travaux avec un grand intérêt.

Mouni N’GOLO